Amir Majidimehr “corporate vice president of the Windows Digital Media Division at Microsoft” vient de faire une belle gaffe en expliquant très clairement le but des DRMs.
Dans son article 7 le projet de loi DADVSI prévoit “des licences” pour permettre à n’importe qui d’utiliser un DRM propriétaire:
« Les licences de développement des mesures techniques de protection sont accordées aux fabricants de systèmes techniques ou aux exploitants de services qui veulent mettre en œuvre l’interopérabilité, dans des conditions équitables et non discriminatoires, lorsque ces fabricants ou exploitants s’engagent à respecter, dans leur domaine d’activité, les conditions garantissant la sécurité de fonctionnement des mesures techniques de protection qu’ils utilisent. »
Voici le point de vue de Microsoft (principal fournisseur de DRM) sur ces licences :
“We don’t want this technology to be available to every hobbyist. We need to keep the number of licensees down to a manageable number. We charge a license fee to keep the number of people we have to deal with down to a level we can handle.”
“Nous ne voulons pas que cette technologie soit disponible pour le monde. Nous avons besoin de garder le nombre de licence à un niveau que l’on puisse gérer. Nous faisons payer une licence pour limiter le nombre de personne avec lequel nous devrons négocier à un niveau que nous maîtrisons.”
C’est clair, non? Microsoft ne veut pas d’un DRM “ouvert”, ça ruinerait son business modèle (le monopole)
C’est clair !
N’est sourd que celui qui ne veut pas entendre (un certain ministre de la culture par exemple).
Microsoft, comme tu dis, tombe le masque. Mais les DRM de la DADVSI (ou du DMCA), comme les brevets logiciels, apparaissent à beaucoup de gens avec évidence poursuivre cet objectif monopolistique d’une poignée de grosses sociétés.