PcInpact nous informe d’une révolution: la sortie simultanée des films en salles et en DVD!
Inutile de s’emballer, il ne s’agit que d’une proposition et elle provient de Blockbuster, un loueur de DVD. Mais c’est un début, espérons que l’idée fasse son chemin et que l’on en finisse avec la chronologie des médias.
Ca date (2002) mais cet article de Tim O’reilly (la traduction en français) va rejoindre ma liste des articles de référence, Il y défend avec brio nombre d’idées qui me sont chères.
Ca date (2002) mais cet article de Tim O’reilly (la traduction en français) va rejoindre ma liste des articles de référence, Il y défend avec brio nombre d’idées qui me sont chères.
Continue reading “Les industriels de la musique et du cinéma nous mentent”
A lire d’urgence sur Internet Actu l’interview de Jean-Samuel Beuscart : Généalogies de l’écoute musicale
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication change notre manière de communiquer. C’est en ce sens que les TIC sont révolutionnaires, l’un des traits distinctifs de l’Homme par rapport aux autres êtres vivant est sa capacité à communiquer de manière extrêmement évoluée. Si notre manière de communiquer change, notre société change. C’est pourquoi la sociologie est sans doute la meilleure manière d’aborder les TIC. Ce texte en est une bonne illustration, c’est que j’ai lu de plus censé depuis bien longtemps sur le problème du partage de la musique par les réseaux P2P.
Un petit extrait:
Il y a par exemple un conflit entre la Sacem (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) et le Snep (Syndicat National de l’Edition Phonographique) sur la qualification juridique du fait de télécharger un MP3. Pour résumer, selon le Snep, la distribution de MP3 doit fonctionner comme la distribution de CD physiques ; c’est donc le producteur qui doit se charger de payer les droits d’auteur, et ces droit d’auteur doivent être les mêmes que pour les CD. Mais pour la Sacem en revanche, on est plutôt sur un modèle proche de la radiodiffusion : c’est le diffuseur final qui doit payer les droits, et ceux-ci doivent être plus élevés que pour le disque car il y a aussi du droit de représentation.
Cette remarque illustre bien le fait que le mp3 a du mal à “rentrer” dans les cases existante et qu’il est nécessaire de penser un nouveau système différent de ce qui existe. Même si ça ne plaît pas à ceux qui dominent le marché aujourd’hui.
Si on les laisse faire ils vont nous faire payer les droits d’auteur deux fois! (Je me demande même si ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui sur les plateforme de téléchargement légale?)
Le gouvernement entre en lutte contre la piraterie! Ils ont raison ça ne peut plus durer, il faut faire quelque chose contre: Il faut arreter d’employer ce terme “pirate” en permanence.
Je ne sais pas vous, mais enfant j’ai toujours rêvé d’etre un pirate, je ne suis pas sûr que l’emploi de ce terme soit une bonne idée si le but est de dissuader les jeunes d’employer des moyens illégaux de télécharger la musique. Etre un pirate ça a un côté cool et ce n’est pas un message de notre gouvernement qui va changer les choses. Mais lisez le, c’est quand même l’occasion de bien se marrer:
“Bonjour, Ceci est message d’information du ministère délégué à l’Industrie. Vous venez de tenter de télécharger un fichier musical protégé. Ce faisant, vous faites courir des dangers non seulement aux artistes et à l’industrie musicale, mais aussi à vous-même: vous pouvez facilement être identifié et poursuivi devant la justice par les ayants droit; vous risquez aussi d’attraper un virus informatique. Pour profiter de la musique en toute liberté, il existe des solutions de téléchargement légales et sans risques. Alors pourquoi continuez-vous à vous exposer?”.
Pour une critique du contenu, lisez les remarques d’Alexandre qui commente une autre page de ce site contre la piraterie
Je propose que l’on dénomme désormais le snep et consorts par le terme corsaires!
Via ratatium je rajoute ce lien pour un détournement artistique de la campagne anti piraterie. j’attends avec impatience le résultat!
La news date un peu sur ratatium qui nous fait par d’une innovation sur edonkey et Alexandre Modesto se demande s’il y a autant de téléchargements que ça…
Quelques éléments de réponse
Je rappel que The Incredibles est sortie en salle en France le 24 Novembre. Décidément cette “pauvre” chronologie des médias a bien des soucis à se faire…
Décidément, l’industrie du cinéma risque de connaître les mêmes soucis que la musique. Voici leurs propositions pour la vidéo on Demand(VOD)
“On ne luttera pas efficacement contre la piraterie sans offre alternative licite. Chacun le sait. Pourtant, celle-ci tarde à venir”, avait notamment déclaré Catherine Colonna, directrice générale du CNC”
La faute à qui ?
Mme Colonna s’est prononcée en faveur d’une “démarche progressive, pas à pas, visant notamment à traiter d’abord de l’insertion de la VOD dans la chronologie des médias”.
Elle le fait exprès ou c’est juste pour m’énerver ? DANS UN MONDE NUMÉRIQUE ET A L’ERE DU HAUT DÉBIT, LA CHRONOLOGIE DES MÉDIAS N’A PLUS SA PLACE
Nicolas Seydoux, le président du conseil de surveillance de Gaumont est aussi mon copain, il déclare:
” L’industrie du cinéma ne peut pas lutter quand un film est diffusé gratuitement sur internet, a-t-il ajouté”
Bien sur que vous avez les moyens de lutter, proposez-nous du service ! Par contre, c’est sur vous allez peut être vous faire moins de blé sur le dos des artistes et des spectateurs. Dans cette affaire les seuls perdants ce sont les intermédiaires.
Pour approfondir un peu le WeBlog P2P & NTIC commente lui aussi ces déclarations.
Hier soir Pascal Nègre était en chat sur libération, ce monsieur est mûr pour faire de la politique, une langue de bois pareil. Universal Musique fait tout bien, tout comme il faut, depuis toujours. Ce sont les internautes qui sont méchants, car ils ne veulent plus acheter de CD. OK, il y aura toujours un marché pour l’objet, mais de plus en plus d’internautes réclament de pouvoir accéder à la musique (et aux films) LIBREMENT et facilement. Librement ne veut pas dire gratuitement, mais plutôt que de faire payer un prix exorbitant pour un objet (le CD) pourquoi ne font-ils pas payer un service?? L’accès à l’ensemble de leur collection, l’accès à la biographie des artistes, des recommandations…
Via le [WeBlogs P2P & NTIC|http://www.bucheron.net/weblogs/index.php?2004/10/19/1084-le-top50-absent-des-plates-formes-legales|fr] une [étude sur les magasins de musique en ligne|http://www.smalldj.com/etude/les-magasins-de-musique-en-ligne.pdf|fr] C’est sans appel. Les plate formes de téléchargement légales sont encore loin d’offrir ce que les consommateurs d’aujourd’hui sont en droit d’attendre. Et pourtant des exemples qui vont dans la bonne direction existent, ils ne sont bien sur pas soutenu par l’industrie du disque: [http://www.allofmp3.com|http://www.allofmp3.com|fr] [http://magnatune.com|http://magnatune.com|fr]