On trouve une page qui vulgarise le vocabulaire minimum à connaître pour entrer dans le débat. Les définitions sont plutôt bonnes mais il y a des oublient qui ne me semblent pas innocent.
Juste 3 remarques:
Concernant les droits d’auteur ils oublient de préciser que les droits moraux ne peuvent pas être céder. Contrairement au droits patrimoniaux qui peuvent l’être et le sont. C’est la condition pour signer dans une maison de disque. En pratique défendre les droits d’auteurs tel qu’ils fonctionnent actuellement c’est surtout défendre les droits patrimoniaux qui ont été cédé aux maisons de disque. Mais certainement pas défendre les artistes.
Concernant l’interopérabilité
Il s’agit de la possibilité de lire une oeuvre achetée légalement sur tous les supports que l’on possède. Par exemple, un fichier même mp3 pourra être lu sur un autoradio ou sur un baladeur sans que cela ne pose de problème d’ordre technique.
Le mp3 est un format interopérable en pratique. Mais cette intéropérabilité n’est pas garantit car c’est un format fermé propriété de la société Fraunhofer qui décide seule de qui à le droit d’être interopérable avec le mp3.
Un meilleur exemple est le format ogg vorbis qui est un format libre et ouvert ce qui garantit une interopérabilité maximale. Même si en pratique il est moins interopérable que le mp3 car tous les lecteurs ne le supportent pas. Tien il faudrait mieux voter une loi qui inciterais au support des formats libres et ouverts…
Enfin un exemple indispensable est celui des formats incluant des DRMs comme le wma de microsoft ou l’aac d’apple qui ne sont pas et ne peuvent pas être pleinement intéropérables. En effet pour que l’intéropérabilité fonctionne on doit connaitre le format du fichier, pour que les DRMs fonctionnent ce format doit être secret.
Concernant la réponse gradué il y a une grave omission. Il s’agit ni plus ni moins que de créer une police chargée de surveiller les échange privés.
Aurel,
Merci beaucoup, tu exprimes beaucoup d’idées que je partage. Merci encore !