Les industriels de la musique et du cinéma nous mentent

Ca date (2002) mais cet article de Tim O’reilly (la traduction en français) va rejoindre ma liste des articles de référence, Il y défend avec brio nombre d’idées qui me sont chères.

Ca date (2002) mais cet article de Tim O’reilly (la traduction en français) va rejoindre ma liste des articles de référence, Il y défend avec brio nombre d’idées qui me sont chères.

– Les réseaux p2p ne sont pas négatif pour la création, bien au contraire

“L’obscurité est une menace bien plus grave que le piratage pour les auteurs et créateurs”

“Pour tous les créateurs, qui travaillent pour la plupart dans l’obscurité, être assez connu pour être piraté serait le couronnement de leur carrière.”

“La baisse des barrières à l’entrée dans la distribution, et la disponibilité permanente de tout le catalogue au lieu de sa restriction aux ouvrages les plus populaires sont favorables aux artistes”

“Les réseaux de partage de fichiers ne menacent pas les livres, la musique ou l’édition de films. Ils menacent les éditeurs existants.”

– Le “problème” du “piratage” sera résolu le jour ou une alternative licite et crédible sera disponible

“Les consommateurs ne demandent pas mieux que de respecter la légalité, s’ils le peuvent”

“La façon la plus simple d’obtenir que les consommateurs arrêtent d’échanger des copies numériques illicites de contenus musicaux ou de films est de leur donner une alternative licite, à un juste prix.””

“Pourquoi est-ce que vous paieriez un morceau que vous pourriez avoir gratuitement ? Pour la même raison que vous achèterez un livre que vous pourriez emprunter dans une bibliothèque publique, ou achèterez un film sur DVD que vous pourriez regarder à la télévision ou louer pour le week-end. Parce que ce sera pratique, facile à utiliser, à cause du choix, de la facilité de sélection, et pour les enthousiastes à cause du simple plaisir de posséder quelque chose auquel vous tenez.”

– Il faut arreter de parler de piratage concernant le partage de musique par des moyens modernes

“« Piratage » est un mot lourd de sens, que nous réservions autrefois à la copie/revente en gros de produits illégaux. L’application récente de ce mot par l’industrie musicale et cinématographique au partage de fichiers p2p (pair à pair) fait obstacle au débat honnête.”

“Les industriels de la musique et du cinéma aiment suggérer que les réseaux de partage de fichiers vont détruire leurs industries. (…) Ceux qui développent cet argument se trompent radicalement sur la nature de l’activité d’édition.”

– Télécharger un mp3 illégallement n’est pas la même chose que voler un CD dans un magasin

“Le vol a l’étalage est une menace plus grave que le piratage”

“le vol à l’étalage d’un seul exemplaire peut conduire à une perte de vente d’exemplaires bien plus nombreux. Si une librairie a seulement un exemplaire de votre livre, ou un disquaire un exemplaire de votre disque, le vol de cet exemplaire les font disparaître du champ d’achats possibles du client potentiel suivant. Et puisque le système de gestion de stock dit que l’exemplaire n’a pas été vendu, il se peut qu’il ne soient pas commandés à nouveau pour des semaines ou des mois, ou même à jamais.”

– La baisse des ventes de CD n’est pas dû aux téléchargement illégal

“Il n’y a pas de problème significatif de piratage aux Etats-Unis et en Europe. Le fait que les logiciels de Microsoft aient été accessibles depuis des années sur des sites de téléchargement ou plus récemment sur les réseaux p2p d’échanges de fichiers n’a pas empêché cette société de devenir l’une des plus grandes et plus profitables du monde. Les estimations de « manque à gagner » supposent que les copies illicites auraient été payées ; mais à l’opposé on ne tient pas compte des copies qui sont vendues comme « mises à jour » à cause de la familiarité qu’ont permis les copies illicites.”

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