Il est bien ce petit texte en provenance de linuxfr : DRM, le retour de la rareté
Lors de la conférence “Le libre: la porte ouverte au téléchargement” du 19 mai dernier, à Nanterre, Ludovic Pénet, vice président de l’APRIL (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre), rappelait que les Mesures Techniques de Protection ne visent en fait qu’un seul objectif: rétablir la rareté. C’est qu’il s’agit là d’un des principes servant de socle au commerce tel que nous le connaissons.
En effet, on envisage qu’un bien ne peut avoir un coût que s’il est rare, autrement dit, difficile à se procurer, autrement que moyennant finance. C’est un point de vue, partagé, défendu et mis en pratique pendant des siècles de commerce et d’échanges monétaires. Mais le logiciel libre a fait son apparition, bousculant quelque peu ces conceptions, montrant qu’une autre approche est possible. Une approche collaborative, souvent passionnée, générant une “amélioration continue” que tout bon qualiticien qui se respecte a bien du mal à obtenir dans un cadre plus “classique”.
La musique a emboîté le pas au logiciel, et d’innombrables projets ont vu le jour, les uns transposant à l’identique les licences “logicielles”, comme la Licence Art Libre, les autres apportant des nuances configurables aux utilisations pouvant être faites des oeuvres ainsi diffusées, comme Creative Commons. Pour autant, la guerre des DRM est loin d’être terminée.