J’aime bien cette expression. Elle traduit le fait qu’un système anti-copie fiable à 100% ne peut pas exister. Il y aura toujours “le trou analogique”: quand on écoute une musique où que l’on regarde un film il a toujours la possibilité de l’enregistrer de manière analogique (avec un micro, une entrée audio, une caméra…) avant de le reconvertir en numérique sans protection.
Il existe 2 solutions pour boucher le trou numérique
– Intégrer une protection hardware dans l’ensemble des équipements permettant de lire et d’enregistrer des contenus. Ça parait difficilement réalisable et il aura bien des petits malins pour casser ces protections comme il y en a pour casser les protections logicielles.
– Faire une loi interdisant de passer par ce trou. Le problème c’est que si on veut qu’elle soit effective il faudrait surveiller de façon très étroite les activités de tout le monde. Ce qui reviendrait à restreindre les libertés individuelles. Big Brother es-tu là?
Ces solutions ne me semble pas très compatible avec l’idéal démocratique. Et rappelons qu’il ne s’agit pas de défendre la culture et les artistes mais uniquement les intérêts d’intermédiaires: les distributeurs.
Ne serait-il pas mieux de profiter des TIC pour imaginer un nouveau système dans lequel la valeur serait répartie différemment? Par exemple un système dans lequel le public paye moins et les artistes gagnent plus. Comment faire? Il suffit que les distributeurs gagnent moins… Je vous laisse deviner qui se bat pour les DRMs et le renforcement de la protection du droit d’auteur.