Google reader

Entre GoogleReader et Bloglines mon coeur balance… Google vient de sortir une nouvelle fonction qui me fait rebasculer vers ce dernier.

Google avait déjà comme avantage par rapport à Bloglines de permettre de “tagguer” les billets. On peut désormais partager ses tags et les billets qui sont derrières. Dans la colonne de gauche il y a désormais une section “a lire” qui vient en direct de googleReader. Elle contiendra tous les billets que j’aurais taggué dans l’intention de les faire apparaître sur ce blog.

Vous pouvez aussi consulter cette liste des billets qui me plaisent le plus directement dans google reader.

Mieux, google reader génère un flu Atom contenant ces billets auquel vous pouvez souscrire avec votre aggrégateur favori.

Sans oublier qu’un peu plus bas dans la colonne de gauche se trouve aussi mes 10 derniers del.i.cieux liens qui aussi sont aussi diffusés en RSS. Vive le web 2.0 😉

En fait je continue aussi à utiliser Bloglines qui reste bien plus pratique pour suivre les sites d’actualité qui génèrent beaucoup d’entrées par jour comme net économie ou pc inpact.

Une mine d’or

Merci à Martin Lessard d’avoir fait un billet sur constellationW. Je ne décroche plus.

Cet espace de réflexion citoyen m’apparait comme une solide base pour se construire une vision du monde sur le moyen/long terme. Bref exactement ce que nos hommes politiques n’arrivent pas à faire. Vous cherchez des idées pour 2007? Vous n’avez pas de programme? Bordel, tout est là, toutes les idées, toutes les briques de bases pour préparer notre société à –affronter- profiter de l’avenir sont là.

Cette initiative est une parfaite illustration de la mise en oeuvre du concept d’intelligence collective, le résultat est à la hauteur. Quelques indices qui montrent que ce site a tout compris, le contenu est bilingue Français/Anglais, on peut laisser des commentaires, le contenu est sous licence creative commons… Un regret pas de fil RSS pour suivre les mises à jour et les commentaires…

Les lecteurs de ce blog reconnaîtrons quelques un des auteurs et collaborateurs de cette initiative: Thierry Gaudin, Jean-Michel Billaut, Jean-Michel Cornu…

Bouygues telecom ne veut pas de nouveaux client?

Sur mes conseils ma douce et tendre a décidé de prendre un forfait chez Bouygues telecom. Déformation professionnelle oblige on décide de faire la commande par Internet.

L’aventure a débuté il y a quelques semaines. Direction le site de bouyguestelecom où l’on est accueilli par une animation flash vantant les mérites du nouveau forfait Neo. Bizarrement l’animation occupe tout l’écran est le clic ne marche plus?? Impossible d’accéder aux pages suivantes. Bouygue veut-il vraiment de nouveau client?

Ils ont de la chance, ce n’est pas un bout de flash qui m’arrête, après éradication de l’intrus, on arrive sur la page permettant de s’abonner. Pas de problème particulier, sélection du forfait, sélection du portable et je clique sur “passer commande”. La page suivante nous informe qu’il n’est pas possible actuellement de souscrire à ce forfait par Internet. Bouygue veut-il vraiment de nouveau client?

Il en faut plus pour me décourager. Je reviens à la charge la semaine suivante, plus d’anim en flash à l’accueil et la souscription en ligne est possible, ouf! En prime le portable qu’on avait sélectionné est moins cher que la semaine précédente. La souscription se déroule jusqu’au bout sans accroc.

Le lendemain nous recevons un email nous invitant à appeler un conseillé clientèle pour confirmer la commande (ouf ce n’est pas un numéro surtaxé mais un 01). On appel, on tombe sur une messagerie nous invitant à laisser un message. Après le BIP, qui indique que l’on peut parler, nouveau message vocal: “Cette boite vocal est pleine, impossible de laisser un message”. C’est limite pour un opérateur télécom, non? Bouygue veut-il vraiment de nouveau client?

Là, on a franchement failli allez voir en boutique ou chez la concurrence. Mais bon, une semaine passe et je réessaye à tout hasard. La messagerie fonctionne, je laisse donc un message. 2 heures plus tard la commande nous est confirmé par mail, 3 jours plus tard on reçois l’objet convoité.

Mais ce n’est pas fini, pour l’instant Bouygue nous a juste encouragé à ne pas prendre un abonnement chez eux. Mais dans la dernière ligne droite il se foute carrément de notre gueule. Le courrier d’accueil qui accompagne le colis nous invite à appeler le 0 825 … (0,15€/min) pour activer la ligne. Pensant ne pas avoir le choix nous appelons, écoute du message d’accueil, navigation dans les menus, écoute de la musique pour nous faire patienter. Au bout de 2 min une opératrice nous informe qu’il n’y a rien à faire il faut juste attendre 24H, mettre la carte SIM dans le téléphone et appeler le 654 pour connaître son numéro de téléphone. Ce qui était écrit dans le courrier d’accueil, mais celui-ci laissait aussi entendre qu’il fallait obligatoirement appeler le 0 825 avant… C’est franchement limite.

Je me joints donc au mouvement lancé par Carlo Revelli: “Pronétaires de tous les pays, unissez-vous… contre les abus des hot-lines !

Parlement analogique

Jeremie Zimmermann sur la liste l_escape nous fait remarquer le côté “analogique” du mode de travail de l’Assemblée Nationale.

Jetez un oeil au

Texte des articles résultant des délibérations de l’Assemblée nationale

C’est actuellement la version officiel de ce projet de loi… Il s’agit d’un document papier qui a été scanné. Le travail de consolidation du texte ne s’est pas fait avec un traitement de texte mais à la main!!

N’est-il pas anachronique de traiter avec tan d’analogique un problème de l’ère du numérique? J’avais déjà évoqué en decembre qu’un usage approprié des tic permettrait à nos députés d’être bien plus efficace dans la rédaction des lois. Mais en voyant ce document et après avoir entendu les propos rétrogrades de certains députés je me dis qu’un tel projet rencontrerait pas mal de problèmes de résistance au changement. Mr Vanneste et R2DV émettraient probablement un avis défavorable à l’introduction des nouvelles technologies à l’assemblée nationale. Je n’ose même pas aller faire un tous sur le site du sénat…

Malgré toutes ces critiques, c’est quand même fantastique d’avoir tout cela à disposition sur le net. Merci à ceux qui font ce fastidieux travail de mise à jour du site de l’Assemblée Nationale.

Communiqué de presse de La Ligue ODEBI

Je relais et soutiens le Communiqué de presse de La Ligue ODEBI – 15-03-2006 :: La Ligue est attérée par le décision des députés Français d’interdire les logiciels P2P.

La Ligue ODEBI vient de constater avec stupeur que l’amendement VIVENDI interdisant les logiciels P2P vient d’être adopté par le parlement Français.

La Ligue ODEBI ne comprend pas la logique du gouvernement qui confond l’outil et l’usage dans une mauvaise foi évidente et éclatante.

Le gouvernement et le rapporteur, une fois de plus, viennent de faire la parfaite démonstration de leur parfaite allégeance aux lobbys des industries de la culture.

La Ligue précise que le P2P est la base même de l’internet et que tout les logiciels utilisant les protocoles d’échange entre 2 ordinateurs distants peuvent être classés dans cette catégorie.

Cette insécurité juridique place nos entreprises travaillant sur les logiciels libres dans un environnement juridique incroyablement favorable aux manoeuvres de guerre économique venant de l’Etranger.

Elle tue toute initiative et toute recherche dans un des domaines les plus important de l’internet faisant perdre à la France tout chance de participer à la compétition internationale en la matiére.

Cette loi au seul profit de quelques grosses multinationales du loisir est un destructeur d’emploi en puissance.

L’UMP vient de signer la mort du logiciel libre français et vient aussi de ternir à jamais l’image de notre démocratie aux yeux d’un public désireux de transparence.

La Ligue appelle donc de nouveau à amplifier son appel à la désobeissance civile par tout les moyens qui s’offrent aux internautes.

La Ligue appelle aussi l’ensemble des internautes à continuer à utiliser le réseau dans toute sa complexité et à soutenir les équipes de développement qui fabriquent les logiciels P2P de demain.

Appel à la désobeissance civile :
http://www.odebi.org/new/theme/accueil.php?a=320
Appel au boycott de tout les produits culturels :
Boycothon : n’achetez plus de CD !

Wanted: R2DV

Cet homme est dangereux:

Il a blanchi de l’argent public

Mis la “merde in france” et à l’assemblée nationale avec le dadvsi code

Il est “un nul qui nous a mis dans la merde et qui, depuis le début, nous a embarqué dans une aventure“. (JL Debré)

Et il ne compte pas s’arrêter là:

“Ce texte pour moi, n’est d’ailleurs que le premier d’une longue série d’adaptations de notre droit à l’ère numérique et je compte bien, par exemple, m’attaquer un jour au problème de la presse et de l’Internet” libération ratiatum

Bon on arrête quand les conneries? Quand est-ce que ce type démissione? Quand est-ce qu’on retire l’urgence sur ce projet de loi? Quand est-ce que l’on retire ce projet de loi tout court?

Un peu de lecture

Surréaliste. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier les débats sur le droit d’auteur à l’assemblée nationale. Les députés n’hésitant plus à parler d’amendement Vivendi, de bordel, de parodie de démocratie, de farce…

Juste pour info lisez les compte rendus de séance. Vous verrez que des députés de gauche comme de droite ont brillamment exposé tous les arguments et idées contre ce projet de loi que l’on peut trouver sur ce blog et sur bien d’autres. Mais le gouvernement est resté totalement autiste à ces arguments.

Bon R2DV est politiquement mort et le projet de loi dadvsi est sous respiration artificielle. Quoi il arrive, après ces débats, il ne sera jamais applicable. Et je ne vois pas par quel miracle les députés arriveraient dans la séance restante à débattre sur les 24 articles restant alors qu’il ont pas réussi à en traiter 5 en 10 séances.

Voici donc un peu de lecture pour R2DV car il ne devrait pas tarder à avoir un peu de temps libre. Ca lui permettrait de mieux comprendre certains des enjeux de son futur ex-projet de loi…

Tout d’abord De La Dissémination de la Musique par Dana Hilliot du label another record. Une réflexion quasi philosophique sur le droit d’auteur. Ca fait réfléchir et ça ne peut pas faire de mal…

Extrait:

On pourrait trouver étrange qu’une législation touchant les interprètes soit intégrée au code de la propriété intellectuelle. C’est là reconnaître une valeur de création intellectuelle à la performance : “L’artiste-interprète ou exécutant est la personne qui représente, chante, récite, déclame, joue ou exécute de toute autre manière une œuvre littéraire ou artistique, un numéro de variétés, de cirque ou de marionnettes.” (art.212.1). A ce titre, stricto sensu, chacun d’entre nous peut être considéré, dès lors qu’il exécute une telle performance, comme un artiste-interprète. Admettons.

Quant à l’implication du producteur dans la législation du droit de la propriété intellectuelle, voilà qui fait un peu tiré par les cheveux ! Qu’est-ce qu’ un producteur de phonogrammes ? “Le producteur de phonogrammes est la personne, physique ou morale, qui a l’initiative et la responsabilité de la première fixation d’une séquence de son.” (art. 213.3) Mais que vient faire au juste celui-là dans les parages du droit d’auteur ? Est-ce en vertu de son « initiative » qu’il mérite d’être inclus dans le CPI ? Récompense-t-on ainsi l’intuition dont se targuent certains découvreurs de nouveaux talents6. Mais il existe déjà des contrats pour modaliser la relation entre le producteur et l’ œuvre7 !

Si la centaine de page du texte vous fait un peu peur, ce court texte du même auteur vous motivera pour lire la suite: La référence à l’art et aux artistes dans les débats en cours sur le droit de la propriété intellectuelle

Freeing the Mind : Free Software and the Death of Proprietary Culture un texte de 2003 par Eben Moglen Bon ok, c’est Eben Moglen, le “General Counsel for Free Software Foundation”. Il est très très orienté logiciel libre. Mais lisez ce qu’il raconte depuis plusieurs années déjà, c’est loin d’être idiot.

Extrait:

“The legal arrangements which defend these commons are elegant and simple. They respond to the proposition that when the marginal cost of goods is zero, any non-zero cost of barbed wire is too high. That’s a fact about the twenty-first century, and everybody had better get used to it.”

Introduction à l’économie cognitive par Thierry Gaudin J’en ais déjà parlé sur ce blog, ce texte est remarquable. Il ouvre la voie à une nouvelle façon d’aborder la question du fonctionnement de l’économique. Une façon plus adapté à l’ère du numérique.

Extraits:

Elle a été prolongée par la législation de la “propriété intellectuelle”. Mais celle-ci est une convention, nécessaire pour rémunérer l’inventeur ou l’auteur de l’enrichissement commun. Elle est une reconnaissance que la société accorde à l’auteur pour avoir ouvert des voies nouvelles dans le registre de l’esprit, dans son essence différente de la propriété usuelle, celle qui figure dans la déclaration des droits de l’Homme.

Cette reconnaissance, caractéristique de la civilisation cognitive, souffre d’ailleurs d’un fonctionnement mal maîtrisé et souvent déréglé. Un grand artiste tel Van Gogh, meurt dans la pauvreté et, cinquante ans après, la valeur d’une seule de ses toiles permettrait à plusieurs personnes de vivre dans l’abondance pendant plusieurs décennies. Par ailleurs, au vu du montant fabuleux des droits engendrés par les logiciels à succès, on peut s’interroger sur la légitimité de l’appropriation trop durable par des entreprises de biens culturels qui sont par nature des “communs”.

La troisième recommandation est, en particulier dans les pays dits développés, de cesser de donner de l’argent pour ne rien faire, non pas pour les raisons morales invoquées par l’idéologie conservatrice (on encourage la paresse , l’oisiveté est mère de tous les vices…), mais parce que c’est destructeur de savoir faire. L’homme est un animal social . Il a besoin d’être socialisé, sinon il est conduit à retourner vers lui-même la négation qu’il subit, et manifeste des comportements autodestructeurs.

En cette année 1996, les premiers logiciels de visioconférence internet pour le grand public arrivent sur le marché . La dernière étape du nouveau système de communication commence : procurer à chacun, où qu’il se trouve, une capacité d’émission semblable à celle des professionnels de la télévision.

10 ans plus tard, les blogs et les video podcasts sont une réalité…