Maintenant que la quasi-totalité de leur catalogue est disponible gratuitement sur les réseaux P2P les majors du disque acceptent peu à peu les sites de vente de musique en ligne.
Mais à une condition, que les morceaux téléchargés intègrent un système de DRM. Ca veut dire quoi ? En fait, c’est un truc vraiment bizarre, on pourrait traduire par “gestion des droits digitaux” ou par “mécanisme d’emmerdement maximal pour l’utilisateur final”…
Les DRM (dans le cadre de la musique en ligne) sont une preuve supplémentaire que les majors du disque n’ont rien compris au shimblick et qu’il mène un combat d’arrière-garde. Le but des DRM est de vous empêcher de recopier le morceau que vous avez acheté et de le partager avec vos amis (qui peuvent être très nombreux si vous êtes connecté à un réseau P2P). Malheureusement, ça ne marche pas et la seule conséquence et d’emmerder les acheteurs. Les morceaux de musique que vous pouvez acheter en ligne sont écoutables uniquement sur certains ordinateurs ou certains lecteurs portables avec un certain logiciel, vous ne pouvez les copier que 3 fois et les graver 4 fois… C’est un peu comme si vous achetiez une voiture et que vous n’aviez le droit de la conduire que sur les autoroutes ou seulement dans votre ville. Vous pourriez aller 3 fois dans une autre ville, mais la 4eme fois il faudrait racheter la voiture…
On se demande vraiment comment ils osent imposer de telles restrictions, un des premiers principes du commerce n’est-il pas de satisfaire le client ??
Bon vous l’aurez compris je suis contre, et la bonne nouvelle c’est que je ne suis pas le seul. J’ai (enfin, on a tous) désormais deux alliés de poids. L’un involontaire, il s’agit de Microsoft 😉 qui a involontairement indiqué une manière simple de contourner ces DRM avant de se raviser (bah oui, quand même, c’est eux qui vendent le système de DRM…)
Et l’autre qui s’engage pleinement dans le combat. Il s’agit de la Fnac qui vient de relancer son site de vente de musique. La Fnac déclare qu’elle est contre les systèmes de DRM mais qu’ils lui ont été imposés par les maisons de disque. Du coup la Fnac informe ouvertement ses clients sur la manière de contourner ces protections. Je dis BRAVO, et j’espère que les DRM vont prochainement disparaître. De toute façon, c’est une condition sine qua non pour enrayer le piratage de la musique (aujourd’hui la musique en P2P est non seulement gratuite, mais elle n’impose pas toutes ces restrictions)
Content de voir que le débat sur le piratage de la musique progresse enfin dans le bon sens.