OpenCourseWare

Via David Molière le MIT, la prestigieuse université américaine met à disposition du monde une grande partie de ses cours et invente le concept de l’OpenCourseWare!

Comme le nom l’indique le concept reprend les principes de l’opensource. J’ai toujours pensé qu’appliquer les principes de l’opensource à d’autre domaine notamment la création de cours ou de livres pouvait produire de fantastiques résultats. Il n’y a plus qu’à espérer que la mayonnaise prenne.. que des milliers de professeurs de part le monde s’intéressent à ces contenus, les utilisent, les améliorent… et que d’autres universités suivent l’exemple.

Lisez les réactions du monde elles en disent long sur l’importance de cette initiative. Finalement même aux USA tout n’est pas commercial.

Les industriels de la musique et du cinéma nous mentent

Ca date (2002) mais cet article de Tim O’reilly (la traduction en français) va rejoindre ma liste des articles de référence, Il y défend avec brio nombre d’idées qui me sont chères.

Ca date (2002) mais cet article de Tim O’reilly (la traduction en français) va rejoindre ma liste des articles de référence, Il y défend avec brio nombre d’idées qui me sont chères.

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P2P: le point de vue d’un sociologue

A lire d’urgence sur Internet Actu l’interview de Jean-Samuel Beuscart : Généalogies de l’écoute musicale

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication change notre manière de communiquer. C’est en ce sens que les TIC sont révolutionnaires, l’un des traits distinctifs de l’Homme par rapport aux autres êtres vivant est sa capacité à communiquer de manière extrêmement évoluée. Si notre manière de communiquer change, notre société change. C’est pourquoi la sociologie est sans doute la meilleure manière d’aborder les TIC. Ce texte en est une bonne illustration, c’est que j’ai lu de plus censé depuis bien longtemps sur le problème du partage de la musique par les réseaux P2P.

Un petit extrait:

Il y a par exemple un conflit entre la Sacem (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) et le Snep (Syndicat National de l’Edition Phonographique) sur la qualification juridique du fait de télécharger un MP3. Pour résumer, selon le Snep, la distribution de MP3 doit fonctionner comme la distribution de CD physiques ; c’est donc le producteur qui doit se charger de payer les droits d’auteur, et ces droit d’auteur doivent être les mêmes que pour les CD. Mais pour la Sacem en revanche, on est plutôt sur un modèle proche de la radiodiffusion : c’est le diffuseur final qui doit payer les droits, et ceux-ci doivent être plus élevés que pour le disque car il y a aussi du droit de représentation.

Cette remarque illustre bien le fait que le mp3 a du mal à “rentrer” dans les cases existante et qu’il est nécessaire de penser un nouveau système différent de ce qui existe. Même si ça ne plaît pas à ceux qui dominent le marché aujourd’hui.
Si on les laisse faire ils vont nous faire payer les droits d’auteur deux fois! (Je me demande même si ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui sur les plateforme de téléchargement légale?)

Pricenoia

Si il vous arrive d’acheter des bouquins en Anglais sur Amazon ce site va faire votre bonheur. Pricenoia compare les prix d’un livre sur les différents sites d’amazon.

Pricenoia

  • – Recherche le prix d’un livre sur tout les sites amazon dans la monnaie local
  • – Fait les conversions en euro ou dollar
  • – Ajoute les frais de port
  • – Affiche un graph montrant l’évolution des prix depuis 3 mois
  • – Vous envoi vers la page du site amazon choisi.

Tout cela grâce à Amazon Web Services. Le jour ou tous les sites d’e-commerce offrirons ce type de service…

Via Cooltools

Un autre exemple d’utilisation de l’api d’amazon: une carte de voeux pour les amoureux des livres

Via mediatic

Médias en crise

Via Loic Lemeur un très bon article du monde diplomatique sur les Médias en crise

Quelques morceaux qui m’ont interpellés:

“Cet engouement montre que beaucoup de lecteurs préfèrent la subjectivité et la partialité assumées des bloggers à la fausse objectivité et à l’impartialité hypocrite d’une certaine presse”

“En ce sens, les déclarations de M. Serge Dassault confirment toutes les craintes (…) Ses récentes explications sur les raisons qui l’ont conduit à racheter L’Express et Le Figaro – un journal, a-t-il déclaré, « permet de faire passer un certain nombre d’idées saines » – ont renforcé l’inquiétude des journalistes”

“Si l’on rapproche ces propos de ceux tenus par M. Patrick Le Lay, patron de TF1, sur la véritable fonction de sa chaîne, géant des médias français – « Le métier de TF1, avait-il déclaré, c’est d’aider Coca-Cola à vendre son produit. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible”

“Nous demeurons persuadés que de la qualité de l’information dépend celle du débat citoyen. La nature de celui-ci déterminant, en dernière instance, la richesse de la démocratie.”

Je ne sais pas vous, mais après avoir lu cet article je n’ai plus envie de lire aucun journal papier (à part Le Monde diplomatique peut-être). Pour TF1 ça fait longtemps que je ne regarde plus.

La conclusion de l’article m’ammène à me poser la question suivante: L’Internet sera t-il capable de nous fournir une qualité d’information supérieure?

Pour les domaines directement liés aux technologies de l’information je répond sans hésiter OUI car un nombre très important d’acteurs du domaine utilisent Internet et contribue à la création et au traitement de l’information. Peut-il en entre de même pour d’autres domaines? Car en dehors du monde des technologies de l’information tous les experts d’un domaine ne sont pas forcément des utilisateurs avancés de l’Internet. Les blogs sont un élément important car en abaissant les barrières à l’entré ils augmentent le nombre de contributeur et donc la qualité de l’information.

Tsunami

La société de l’information ce n’est pas seulement un moyen de transporter à faible coûts des 0 et des 1 d’un bout à l’autre de la terre. Ca peut aussi vous permettre de facilement réagir au terrible drame humain qui se déroule sous nos yeux à la télé. Exprimez-vous et encore mieux donnez avec le net ça ne vous prendra pas plus de 5 minutes. C’est bien peu mais c’est mieux que rien, un grand bravo aux membres des associations humanitaires qui agissent.

Mes mots sont probablement maladroits mais comme tout le monde je ressent ce besoin de réagir.

L’effet BitTorrent

Très bon article sur Wired à propos de BitTorrent et de son auteur: Bram Cohen

“the content people have no clue. I mean, no clue. The cost of bandwidth is going down to nothing. And the size of hard drives is getting so big, and they’re so cheap, that pretty soon you’ll have every song you own on one hard drive. The content distribution industry is going to evaporate.”

“Les gens qui s’occupent de contenus n’ont pas idée. Je veux dire, il n’ont pas idée. Le coût de la bande passante est en en train de tendre vers rien. Et la taille des disques durs devient si importante, et ils sont si bon marché, que très bientôt vous aurez toutes les chansons que vous posséder sur un seul disque dur. L’industrie de la distribution du contenu va s’évaporer.”

Pour la taille du disque dur, c’est déjà le cas, pour l’évaporation, s’est en cours…

“Nothing is stronger than an idea whose time has come” (George christophe Lichtenberg)

Musique et abonnement mensuel

L’idée fait lentement son chemin pour l’instant seul le patron de Napster croit à l’essor des abonnements musicaux. Il faut espérer que d’autres “patrons” finissent par se laisser convaincre, je pense que c’est l’une réponse possible au problème du téléchargement sans rémunération pour les artistes[1]

Notes

[1] Le terme “piratage” est banni de ce blog 😉

Le premier kilomètre

Ce billet d’Alexandre me fait penser à un thème important pour le développement de la société de l’information: “le dernier kilomètre” qui est, nous dit on, le problème majeur pour le déploiement du haut débit. Pas de problème pour amener de la fibre optique jusqu’au centraux France Télécom, mais ensuite c’est une autre paire de manche pour parcourir le dernier kilomètre et amener de la fibre dans chaque foyer (FTTH Fiber to the home), un travail titanesque que même France Telecom n’ose entreprendre (pourtant on a bien fait ETTH électricité to the home, GTTH, gaz to the home ou encore ETTH eau to the home…)

Il s’agit là d’une vision très “télécoms”. Les communications se font de point à point par un réseau contrôlé de manière centralisé. Si le réseau n’est pas contrôlé de bout en bout par la même entité impossible de garantir une qualité de service, et donc impossible de franchir ce dernier kilomètre. L’utilisateur a donc tord d’habiter trop loin du central téléphonique!

Heureusement il existe une autre vision des choses, qui provient plus du model de l’Internet qui ne n’oublions pas est un réseau de réseaux. Il n’existe pas une entité unique qui contrôle l’ensemble du réseau, mais c’est l’association de plusieurs petit réseau qui donne vie au réseau mondial de communication que l’on connaît. Cette approche c’est celle du “premier kilomètre” qui s’oppose au “dernier kilomètre”.

Dans l’approche télécoms, le dernier kilomètre est infranchissable par une unique entité centralisée. Dans l’approche Internet, le premier kilomètre est franchissable par chacun individuellement. Ce n’est pas le réseau qui va jusqu’à l’utilisateur final mais chaque utilisateur qui va vers le réseau. Cette vision est très difficilement acceptable par le monde des télécoms car elle implique une perte de contrôle, impossible de mettre en place une facturation par palier et proportionnelle au temps comme s’était le cas pour le Minitel.

Dès à présent toutes les nouvelles constructions devrait inclure un réseau fibre optique, le coût est marginal par rapport au coût global. Comme dis Alexandre 1gbits/s pour échanger des données avec vos voisins ce serait sympa, non? A un niveau plus large c’est le rôle des collectivités locales et de l’argent publique de relier tout ces micro-réseaux locaux pour former un réseau urbain qui sera à sont tour relié au réseau mondial.

Pour approfondir je vous invite à lire Jacques-François Marchandise, Directeur du développement de la FING[1] qui défend cette même idée :

Libérer le “premier kilomètre”

L’approche « premier kilomètre », Développer les réseaux, en appui sur les usagers