The incredible Machine, le jeu, ça vous rappel quelquechose? Dans la vidéo ci-dessous des Japonais jouent à The incredible machine, mais en vrai 😉
Ils appellent ça le Rube Goldberg Machine Contest
The incredible Machine, le jeu, ça vous rappel quelquechose? Dans la vidéo ci-dessous des Japonais jouent à The incredible machine, mais en vrai 😉
Ils appellent ça le Rube Goldberg Machine Contest
Merci à Yves Hulot de la liste l_escape d’avoir déniché cette perle.
Les emphases sont de mon fait.
La chanson, comment on la fabrique
Nous savons fort bien quelle est l’attitude du commerçant vis-à-vis de l’ “ artiste ”. Vous avez lui dit-il en substance, la chance d’avoir du talent. Nous n’avons que celle d’avoir de l’argent. Contentez-vous de votre talent et laissez-nous l’argent.
Le malheur, c’est que nos bons commerciaux, livrés à eux-mêmes, n’ont rien à vendre qu’un peu d’organisation ou qu’une connaissance de la loi qui leur permet de s’y reconnaître dans le maquis des affaires.
Nous sommes absolument d’accord avec les commerçants : il est plus intéressant de créer que de vendre ; ce qui explique évidemment pourquoi les vendeurs sont mieux payés que les créateurs. Et , heureusement, lorsque l’on fait aux commerçants la concession de leur laisser l’argent, ils se détournent parfois de la fabrication. Je dis heureusement car il est rare qu’ils aient du goût. On s’en aperçoit très vite dans une maison d’édition lorsqu’on laisse le commercial prendre le pas sur l’artistique… chose absolument étrange, le commercial oublie toujours qu’au départ de son commerce, il y a la création ; et il s’ingénie souvent à brimer ce qu’il fait naître.
Bien sûr, c’est très général…ce n’est pas spécial à la chanson. Mais si, dans tous les domaines, le commercial se montre, de nos jours si agressif par rapport au bureau d’études, c’est que le bureau d’études s’apprête à lui porter, dans l’avenir, un coup dont il ne se relèvera pas. Car le commercial est un de ces secteurs qui ne pourront pas échapper à l’automation. Rien de plus aisé à concevoir, si c’est provisoirement cher à réaliser, qu’une distribution automatique des biens de consommation. Le commerçant fait bien de profiter de son reste ; quoi qu’il puisse apparaître aujourd’hui, c’est lui la branche du secteur économique qui est appelée, tôt ou tard, à être tranchée. pp 44-45
“En avant la zizique… et par ici les gros sous” écrit en 1958 par Boris Vian
Scoop chez Jean Michel Billaut: la première vidéo du futur google earth à la française de l’IGN.
Un seul constat: ça calme!
Espérons qu’ils sauront faire face à l’énorme monté en charge que provoquera inévitablement le lancement du produit. La version 2D est pour juin, celle tout en 3D pour 2007… Carte IGN, cadastre, bâtiment en 3D…
Le mythe du DRM open source revient de plus en plus souvent. Il faut dire qu’il est alimenté ni plus ni moins que par la société SUN avec son projet Open Media Common dont est issue DReaM qui nous est vendu comme un “DRM open source”. En réalité DReaM n’est pas un système de DRM c’est un “container” à DRM qui permet la conversion depuis un format DRM vers un autre format DRM. DReaM permet l’intéropérabilité entre différent DRM en gérant des droits sur des contenus au lieu de gérer directement des contenus. Pour accéder au contenu il faut passer par un intermédiaire, un service, qui en fonction du terminal que vous utilisez vous fournira le contenu dans un format DRM compatible avec votre équipement.
Le concept est très bien expliqué dans cette vidéo expliquant les principes d’un concurrent de DReaM (mais ils font la même chose): Navio System. Ce dont le type de la vidéo oublie de parler c’est l’usine à gaz qu’il faut construire pour rendre “simple” tout ce bordel.
Pour être complet sur les initiatives dont l’objectif est l’intéropérabilité des DRMs il ne faut pas oublier Coral, le consortium qui regroupe tout le monde sauf Apple et Microsoft…
Et pour finir, n’oubliez pas que tous ces systèmes, bien qu’ils prétendent régler les problèmes que posent les DRM, contiennent tous de la “MERDE inside©“
Merci à Jco de m’avoir fait découvrir cette vidéo:
La vidéo vient bien de David Berlind l’executive editor of ZDNet. Le texte de la vidéo est ici, et la traduction en français sur lestelechargements.fr Souvenez-vous, il ne faut pas dire DRM (Digital Right Management) mais CRAP (Contenu, Restriction, Annulation et Protection). Allez je lance dans une traduction, en français on peut utiliser un rétro acronyme récursif: MERDE (Merde Encombre Restreint Détruit Empêche) qui dit mieux?
Après une action réussie hier
Les sauterelles lancent une nouvelle Flash mob anti-DRM demain au Virgin des Champs Elysee.
Devinez ce que représente cette carte ?
Trouvé chez Vincent.
Le Cerna a encore frappé[1]: “l’article 7 de la loi DADVSI vise de manière abstraite la protection du consommateur” C’est plus fort que moi, les analyses de cet organisme me donne des boutons, impossible de ne pas mettre dans un billet mes réactions:
Les articles 7 et 7 bis traitent de l’interopérabilité des moyens de protection techniques en cherchant à servir l’intérêt du consommateur. Cette question est abordée de manière essentiellement technique suivant une formulation qui en obscurcit les enjeux.
Euh, l’interopérabilité est un problème technique, on parle bien de mesure de protection technique, non? Il est donc heureux que cette question soit abordée de manière technique.
Les objectifs annoncés de l’intéropérabilité et les moyens effectifs de l’obtenir (divulgation des codes, décompilation, droits du consommateur…) excèdent la directive EUCD et fragilisent les autres dispositions de protection des Moyens Techniques.
Tout à fait, et c’est là toute la beauté de cet article 7.
Il faut recadrer ce débat sur l’interopérabilité sur le plan, non pas de l’offre faite au consommateur — lequel a toujours, s’il est clairement informé, la liberté de refuser — mais sur la relation économique verticale “contenu/distributeur”.
J’aimerais bien que Mr Bomsel m’indique où je peux acheter un ordinateur portable compatible PC sur lequel le système d’exploitation de Windows n’est pas pré installé. La preuve qu’un consommateur -clairement informé- n’est pas toujours libre si l’on se ne préoccupe que des aspects économiques.
les systèmes mal protégés ou potentiellement contournants créent des distorsions de concurrence défavorables à tous les autres, et donc à la valorisation conjointe des contenus et des réseaux légaux.
Traduction: il faut éliminer les systèmes libre et ouvert, ils empêchent de se faire un max de pognon avec des système propriétaires et fermé qui contrôle l’usage privé.
Et les seuls fichiers intéropérables sont les fichiers non protégés
Tiens encore quelqu’un qui pense que interopérabilité et mesure de protection technique ne font pas bon ménage.
Les moyens pour obtenir l’interopérabilité · L’objectif est, rappelons-le, de réduire l’alea moral du contournement qui distord la concurrence dans la distribution. Une fois l’objectif fixé, il convient d’adapter les moyens.
Enfin une formulation qui éclaircie les enjeux 😉
la question de la mise en œuvre de l’interopérabilité est laissée en suspens. Elle est abordée comme une question technique, non comme une question industrielle. Il n’y a aucune logique économique dans cette démarche.
Et c’est très bien comme ça. L’interopérabilité est une question technique, c’est un moyen de garantir l’intérêt du plus grand nombre contre des intérêts économiques particulier.
Concernant le dernier paragraphe, il est probablement protéger par une MTP dont je n’ai pas la clé, c’est incompréhensible.
Bref le Cerna, nous resert encore une fois la même soupe: (et dire que ce truc est financé par l’Europe)
L’échange gratuit de fichier sur Internet est une concurrence déloyale pour les plateformes de téléchargement payantes (“l’alea moral du contournement qui distord la concurrence dans la distribution”)
La non compatibilité entre elles des plateformes de téléchargement payantes est un frein à leur adoption (“la non-intéropérabilité incite à contourner les droits au bénéfice des systèmes d’accès ouverts”)
Les fournisseurs d’accès Internet se font honteusement du pognon sur le dos des artistes (“Ce point qui bénéficie entièrement à l’équipementier et au réseau d’accès (de fait, distributeurs) au détriment de l’ayant droit”)
Les fournisseurs d’accès Internet et les internautes sont des parasites ils doivent payer (“un mécanisme d’internalisation comparable à la règle pollueur/payeur. La règle devrait être que le bénéficiaire de l’alea moral fait les frais de l’interopérabilité”)
…
Bref ce raisonnement économique sclérosé tente vainement de défendre un modèle dépassé. Heureusement, tous les économistes ne sont pas aussi limité:
Quel avenir pour la distribution numérique des œuvres culturelles ?
Une polémique entoure les deux vidéos qui suivent. Mais peut importe, j’adore les deux.
Beau