DRM, le retour de la rareté

Il est bien ce petit texte en provenance de linuxfr : DRM, le retour de la rareté

Lors de la conférence “Le libre: la porte ouverte au téléchargement” du 19 mai dernier, à Nanterre, Ludovic Pénet, vice président de l’APRIL (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre), rappelait que les Mesures Techniques de Protection ne visent en fait qu’un seul objectif: rétablir la rareté. C’est qu’il s’agit là d’un des principes servant de socle au commerce tel que nous le connaissons.

En effet, on envisage qu’un bien ne peut avoir un coût que s’il est rare, autrement dit, difficile à se procurer, autrement que moyennant finance. C’est un point de vue, partagé, défendu et mis en pratique pendant des siècles de commerce et d’échanges monétaires. Mais le logiciel libre a fait son apparition, bousculant quelque peu ces conceptions, montrant qu’une autre approche est possible. Une approche collaborative, souvent passionnée, générant une “amélioration continue” que tout bon qualiticien qui se respecte a bien du mal à obtenir dans un cadre plus “classique”.

La musique a emboîté le pas au logiciel, et d’innombrables projets ont vu le jour, les uns transposant à l’identique les licences “logicielles”, comme la Licence Art Libre, les autres apportant des nuances configurables aux utilisations pouvant être faites des oeuvres ainsi diffusées, comme Creative Commons. Pour autant, la guerre des DRM est loin d’être terminée.

Gandi est à vendre

Allez sur le trotteur déchainé pour en savoir plus.

Cette info est surtout un prétexte pour vous recommander si vous ne l’avez jamais lu l’excellent texte de Laurent Chemla: Confessions d’un voleur

“Je suis un voleur. Je vends des noms de domaines. Je gagne beaucoup d’argent en vendant à un public qui n’y comprend rien un simple acte informatique qui consiste à ajouter une ligne dans une base de données.”

Plan B?

Voilà 4 semaines que le référendum est passé… Un peu de lecture pour faire le point

Constat :

Pour le oui ou pour le non David Magore
Bien qu’écrite avant le référendum elle me semble des plus pertinentes, sa conclusion me plait bien:

Mais je conclus en répétant ce qu’a dit Robert Badinter : on a le choix entre un oui de raison et un non de désamour ; qu’est-ce qui est le plus fort, la raison, ou le désamour ?

Réflexions sur la crise de l’opinion à l’égard de l’Europe, par Valéry Giscard d’Estaing
Giscard n’hésite pas à taper sur la droite comme sur la gauche, faut dire que ces salauds lui ont foutu en l’air sa Constitution. Blague à part, il est complètement lucide et décrit parfaitement ce qui s’est passé. En plus il a eu la gentillesse de résumer son article de 5 pages en 12 points essentiels que je reproduis ici avant que l’article ne soit plus accessible librement:

Douze points essentiels selon Valéry Giscard d’Estaing

Propositions. Ce projet constitutionnel se résume aux propositions innovantes contenues dans la première partie, et à la qualification juridique donnée à la Charte des droits fondamentaux dans la deuxième partie. Un point c’est tout.

Convention. La troisième partie n’a fait l’objet d’aucune discussion de fond à la Convention, puisque nous n’avions pas le droit d’en modifier le contenu.

Référendum. A partir du moment où, du fait de la présentation choisie, on a décidé d’interroger les électeurs sur les trois parties, il cessait d’être raisonnable de recourir au référendum. Si la troisième partie était présentée comme devant faire l’objet d’un vrai débat, alors il fallait recourir à la voie parlementaire.

Utilisation.Aussi longtemps que le oui paraissait l’emporter facilement, la préoccupation dominante était de récupérer le succès en vue de la future élection présidentielle. D’où le soin discret mis à écarter ce lles et ceux des “grands” Européens ­ anciens présidents du Parlement et de la Commission ­ qui a raient trop tiré le débat en direction de l’Europe.

Campagne. Le camp des non a eu recours à une tactique de harcèlement, consistant à frapper là où il pensait pouvoir faire mal, sans se soucier de l’exactitude de ses affirmations.

Compétences. Un trait à souligner à propos de la campagne est le peu d’intérêt porté à la répartition des compétences entre l’Union européenne et les Etats membres, question pourtant capitale ! Même le terme de “compétences” paraissait mal compris.

Document. On a choisi d’adresser aux électeurs un fascicule de 191 pages, comprenant 448 articles, 36 protocoles, et 50 déclarations. La découverte de ce document a été ressentie par beaucoup d’électeurs comme une agression, et une menace.

Faire entendre. Le maintien en place du gouvernement, au lendemain du désastre des élections régionales, désastre qui visait davantage l’exécutif national que les exécutifs régionaux, a été perçu comme la preuve de ce refus d’entendre, et de “tenir compte”. D’où la nécessité d’un non fort, pour, enfin, se faire comprendre.

Tendance. Les électeurs jeunes ont choisi massivement le non. C’est une triste première dans l’hist oire politique de l’Europe. Jusqu’ici, ils s’inscrivaient dans une culture d’ouverture sur l’extérieur et de modernité. Le chômage ne suffit pas à expliquer cette inversion de tendance.

Traités. Le traité de Rome a un caractère presque sacré ! Le traité de Maastricht a été ratifié par référendum en France, les traités d’Amsterdam et de Nice ont été signés par des gouvernements de la gauche unie, où figuraient notamment des ministres communist es. Ces traités sont conclus sans limitation de durée. Ils ne pourraient être renégociés qu’à l’unanimité.

Renégociation. S’imaginer que les autres pays européens vont s’empresser de renégocier un traité que nous avons préparé et signé avec eux ; croire qu’ils vont interrompre leur processus de ratification pour le seul motif que nous avons rejeté le nôtre, c’est humilier nos partenaires et renvoyer au loin toute chance de parvenir à un nouve au consensus.

Résultats. Une conséquence du rejet par la France et les Pays-Bas du consensus européen, c’est de libérer toutes les forces centrifuges qui menacent l’unité européenne : antagonisme entre les grands et les petits, les anciens et les nouveaux, conflits d’intérêts entre les pays contributeurs et les Etats demandeurs d’aides, tentation de se soustraire à la discipline de l’euro. La revendication nationale s’affiche à nouveau au cœur du dispositif européen.

Plan B :

Voilà pour le constat. Mais le plan B alors? Il est où. Je ne vois venir grand chose du côté des “noniste”. Bizarrement ce sont plutôt les “ouiste” qui se montrent les plus actifs

Propositions pour une liste de priorités d’action politique européenne Philippe Aigrain

  • -Campagne pour l’augmentation du budget européen
  • -Un débat européen sur le grand choix entre économisme et politiques qualitatives
  • -Un rejet clair de la brevetabilité des logiciels
  • -Un débat européen sur le rééquilibrage en faveur des biens communs dans le champ de l’information et des connaissances[1]
  • -Campagne contre le dumping et les paradis fiscaux
  • -Elaboration d’une nouvelle doctrine sur les relations entre politiques du marché intérieur et de la concurrence, d’une part, et les politiques à visée qualititative sociale, territoriale, culturelle, environnementale ou de recherche, d’autre part
  • -Un moratoire sur les directives et réglements qui sont contestées en raison du risque d’érosion des droits sociaux
  • -Une limitation du nombre de directives et réglements que la Commission peut proposer par an et des exigences de qualité du débat préparatoire pour chacune

Pour un nouveau projet européen J.P.Baquiast

  • -Remettre en priorité et développer le projet d’une Europe scientifiquement et technologiquement indépendante, à vocation humaniste.
  • -Créer un cadre de coopérations renforcées entre Etats et institutions européennes (Agences) permettant de mener à bien les projets en dehors des contraintes d’une unanimité obligée de l’ensemble des Etats-membres comme en dehors de celles du marché.
  • -Admettre que le financement des programmes à finalité stratégique tels qu’évoqués ci-dessus ne peut être assuré dans le cadre budgétaire national ou européen actuel

Plan ABC d’ATTAC et la réaction de Jean-Paul Baquiast

Plan A : des actions et des mobilisations contre les politiques libérales européennes

Une refondation démocratique de l’Europe implique dans l’immédiat une série de mesures urgentes de rupture avec les politiques néolibérales :

1. Demande du Conseil à la Commission de retirer tous les projets de directives européennes de libéralisation en cours (notamment la directive Bolkestein, celle sur le temps de travail, sur les transports ferroviaires…), ainsi que le plan d’action sur les aides d’Etat.

2. Réunion d’urgence de l’Eurogroupe pour exiger de la Banque centrale européenne une modification substantielle de la politique monétaire incluant la baisse des taux d’intérêt.

3. Engagement de développer une véritable politique pour l’emploi, passant notamment par la remise à plat du pacte de stabilité.

4. Progression substantielle du budget européen pour mener une politique sociale et pour augmenter le montant des fonds structurels à destination des pays nouveaux entrants afin de les aider dans leur développement, au lieu d’encourager le dumping social et fiscal, ainsi que les délocalisations.

5. Organisation d’une relance économique européenne, y compris par l’emprunt, fondée sur des investissements dans les infrastructures publiques contribuant à améliorer l’environnement, les transports ferroviaires, l’éducation, la santé…, et visant à la création d’emplois.

6. Moratoire sur les négociations de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) à l’OMC.

7. Mise en place de mesures visant à la suppression des paradis fiscaux et à la promotion des taxes globales et de l’harmonisation fiscale en Europe.

8. Remise à plat de l’ « agenda » de Lisbonne (Conseil européen des 23 et 24 mars 2000) et de l’agenda social 2005-2010, en vue de les mettre au service du progrès social et écologique.

9. Accroissement de l’aide publique au développement à 0,7 % du PIB des Etats membres de l’Union ; engagement plus fort dans les « Objectifs du millénaire » et annulation de la dette des pays pauvres.

10. Fin du soutien à l’occupation de l’Irak et retrait immédiat des troupes de pays membres de l’Union.

Plan B : pour des institutions européennes réellement démocratiques

Plan C : pour une autre Europe possible

Le discours de Tony Blair devant le Parlement européen
Voilà plan B pour plan Blair! Ils faut tout même reconnaître qu’il marque un point le bougre:

But a modern Budget for Europe is not one that 10 years from now is still spending 40 per cent of its money on the CAP.

Mais un budget moderne pour l’Europe n’est pas un budget qui dans 10 ans dépensera encore 40% de son argent pour la politique agricole commune.

4 points essentiels :

On retrouve de façon récurrente dans ces différents textes certaines idées:

– Inclure la partie 3 et appeler cela Constitution est une grosse connerie et on ne parlera même pas de demander aux citoyens leurs avis sur la question

– Il faut augmenter et réformer le budget Européen

– L’Europe doit lutter contre les paradis fiscaux

– L’Europe doit investir dans la recherche ainsi que les dans des biens publics (infrastructures, services…)

Notes

[1] Philippe Aigrain rédacteur de l’article est l’auteur du livre “cause commune”

Freeplayer: l’armageddon de Free ?

Via freenews voici le dernier communiqué de presse de free

Morceaux choisis:

Freeplayer fait gratuitement de la Freebox le Media Center du foyer permettant à ses utilisateurs de regarder sur leur télévision les photos et les films contenus dans leur ordinateur et d’écouter sur leur chaîne Hi-fi les musiques enregistrées dans leur ordinateur

# visionner sur la télévision les films enregistrés sur le disque dur de son ordinateur ;
# visionner sur la télévision les photos stockées sur le disque dur de son ordinateur ;
# écouter sur la chaîne Hi-fi les musiques enregistrées sur le disque dur de son ordinateur ;
# visionner des DVD depuis le lecteur de son ordinateur ;

Ca va me permettre de virer deux cables (l’audio et la vidéo) sans avoir à acheter ce lecteur Mpeg4 ethernet Et si un jour on peut enregistrer directement depuis la freebox vers le pc çà permettra d’économiser 700€

Convergence télévision, téléphone, internet: le media center. Voilà déjà quelques années que l’on en parle. Les prétendants sont nombreux: le téléviseur, l’ordinateur, le lecteur DVD, la console de jeux… Clairement aujourd’hui avec cette nouveauté c’est la freebox qui propose le concept de média center le plus abouti (C’est la concurrence qui doit faire la gueule).

Alors je posse la question: Combien temps va t-il falloir à France Télécom pour s’aligner? Soit ils mettent longtemps à réagir ce qui veut dire qu’ils sont complétement à la ramasse et c’est désolant pour une boite avec les moyens de FT. Soit ils réagissent très vite et ça veut dire qu’il ont celà dans leurs cartons depuis longtemps (comme la livebox) mais ne veulent pas innover à cause de conflits d’intérêts (le cable, la téléphonie…)

Mais ce n’est pas tout, il y a beaucoup plus fort:

Free communiquera les spécificités techniques permettant à tout développeur d’écrire les applications permettant de faire évoluer les fonctionnalités audio-visuelles de la Freebox.

Voila, on croise les doights pour que le kit de développement soit à la hauteur. La limite aux fonctionnalités de la freebox est désormais l’imagination des freenautes…

Pour la suite on attend la Video On Demand. Après tout si la freebox peut aller lire un fichier vidéo sur le disque de votre ordi il n’y aucune raison pour qu’elle ne puisse pas aller en lire un sur le disque d’un serveur chez Free, ou sur le disque dur du voisin en P2P… Bref, selon ce que permettra ce kit de développement on peut s’attendre à l’émergence d’un super napster pilotable depuis la télé… La visio conf ne devrait pas etre trop compliqué non plus…

Bon malgrès toutes ces nouveautés, ce ne serait pas le fameux Armageddon, voir l’article du journaldunet

Et il y a quand même un hic

Le service Freeplayer est accessible à tous les abonnés équipés des Freebox v3 et v4

Et j’ai toujours une V2… Grrrr

Arrrrggghhh

Je me rends compte que je suis en train de devenir très dépendant de gmail… Mais que ce passe t-il ??? D’autres compagnons d’infortune?

Et en plus ils font de l’humour: “lockdown in sector 4”

Bon j’ai trouvé d’où venait le problème… Il y a deux jours j’ai installé une script greseMonkey pour ajouter un bouton delete à l’interface de gmail… Gmail delete button A priori c’est la source de mon lockdown. Plus qu’à attendre 24H…

Conclusion: Je le savais déjà mais rien ne vaut l’expérience pour bien comprendre: greasemonkey c’est génial mais il faut faire très très attention aux scripts que l’on utilise. Décidément, ils sont forts chez google.

UPDATE: ouf ça remarche !!

Extorsion de bien public

En simplifiant énormément le droit d’auteur est établi pour 95 ans aux USA, 50 ans en Europe. Ce qui veut dire l’industrie du disque en Europe va devoir affronter une crise bien plus grande que le prétendu problème du “piratage”. Depuis 2004 chaque année des titres d’Elvis Presley tombent[1] dans le domaine public. Dans les 10-15 ans qui viennent les Beatles, les Rolling Stones ou encore Pink Floyd vont les rejoindre.

Que faire pour empêcher la disparition de ces vaches à lait ? (Elvis Presley 30#1 Hits, Beattles: the best of, Rolling Stones the return of the best Of, Pink Flyod: The return of the vengeance of the ultimate hit number IV…)

Prolonger la durée du droit d’auteur en Europe pour l’aligner sur le droit d’auteur US… C’est bon pour le business… Encore une affaire qui va nous permettre de juger si l’Europe politique existe et si on en a besoin ou pas…

Plus de détail dans Extension de copyright… ou extorsion de bien public ? par Philippe Astor ou dans cet article de Wired en anglais: Keeping Up With Uncle Sam

Notes

[1] On devrait plutôt dite “montent” c’est plus positif 😉

P2P : n’ayez pas peur !

Une lettre ouverte de Jeanne Doe, 87 ans, Rodez, au ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, suite au débat “Téléchargement : parlons en franchement !”

En voilà un texte qui déménage, le tableau peut sembler noir, mais c’est la triste réalité… Ca fait peur. C’est un peu long mais ça vaut le coup de le lire, c’est à cette sauce que l’on va se faire manger…

La confiance n’est plus là, pourvu que ce ne soit pas pire !

Ce titre est celui de l’émission Rue des entrepreneurs d’hier matin sur France Inter. Même si il a encore du chemin à faire il y a quand même des choses bien à la radio française 😉 Vous pouvez donc écoutez à la carte cette émission depuis le site de France inter.

J’apprécie beaucoup cette émission et celle de ce samedi matin m’a semblé particulièrement pertinente (mis la part la première intervention un peu hors sujet)

Les interventions de deux invités ont particulièrement retenu mon attention:

Vincent de Gaulejac:

“On ne fait pas de la politique on fait de la gestion. La politique est l’art de gouverner la cité, c’est de donner au peuple, à la société des orientations pour essayer d’améliorer l’être ensemble pour penser au bien commun se donner des objectifs pour développer une vie commune qui soit respectueuse de l’environnement, qui permettent aux gens de bien vivre ensemble. Hors aujourd’hui la société doit se mettre au service du développement économique, le développement économique n’est plus un moyen du développement de la société mais une fin en soit, le discours de la gestion c’est le discours de l’efficacité pour répondre à des indicateurs économique et c’est là que l’on ne fait plus de politique on fait de la gestion”.

Daniel Cohen:

“Quand on compare le vote de dimanche dernier à celui de Maastricht, il y avait 65% de gens de droite qui avait voté contre et 65% de gens de gauche qui avaient voté pour. Aujourd’hui c’est à peu prêt le contraire qui s’est produit. La conclusion qui s’impose si on s’en tien à cette statique est que c’est un scrutin politique, les gens n’ont pas répondu à la question posé, ils ont répondu à la question “est-ce que vous soutenez le pouvoir en place ou pas?” C’est d’autant plus clair, qu’au moment du traité de Maastricht, la création de l’euro c’est la droite qui idéologiquement aurait du soutenir l’euro, après tout l’euro c’est une monnaie unique une banque centrale indépendante, un pacte de stabilité des politique budgétaire, des choses qui a priori ne plaisent pas aux gens de gauche et que aujourd’hui on a un traité qui donne des pouvoirs politiques supplémentaire par exemple au parlement et c’est les gens de gauche qui votent contre dans un paradoxe exactement symétrique. J’en déduis que les gens on répondu à une autre question que celle qui était posée. 55% des gens nous disent qu’ils ne sont pas satisfait du cours des choses”

D’autres chiffres confirment cette hypothèse. Le journal du management propose un classement des villes françaises selon de nombreux critères. On trouve 2 classements très intéressants.

En rapprochant les deux classements cela donne:

Ville % de vote Non
au référendum 2005
Rang dans le classement
des villes les mieux notées
Marseille (13) 61.17 34
Perpignan (66) 59.47 31
Amiens (80) 58.63 18
Toulon (83) 57.79 27
Nimes (30) 57.54 35
Limoges (87) 55.23 14
Saint-Etienne (42) 53.69 10
Nice (06) 53.48 33
Clermont-Ferrand (63) 53.3 16
Reims (51) 52.13 32
Montpellier (34) 51.4 26
Villeurbanne (69) 50.97 30
Rouen (76) 50.49 28
Lille (59) 50.38 11
Mulhouse (68) 50.11 36
Toulouse (31) 48.69 17
Tours (37) 48.13 2
Besancon (25) 47.54 4
Metz (57) 46.18 7
Dijon (21) 45.58 1
Caen (14) 45.26 13
Aix-En-Provence (13) 45.11 23
Grenoble (38) 44.33 24
Brest (29) 44.29 29
Orleans (45) 43.66 25
Bordeaux (33) 42.05 19
Angers (49) 41.8 5
Rennes (35) 41.03 12
Nantes (44) 40.94 9
Nancy (54) 39.82 6
Lyon (69) 38.65 3
Strasbourg (67) 37.16 20
Paris (75) 33.55 22
Boulogne-Billancourt (92) 26.63 15

La BBC a tout compris

Après BBC backstage qui permet d’utiliser (à de fins non commerciales) librement du contenu de la BBC, voici the Beethoven experience. Toute la semaine la BBC va retransmettre l’intégralité des 9 symphonies de Beethoven interprété par l’orchestre philharmonique de la BBC. Ces enregistrements seront ensuite librement téléchargeables depuis le site de la BBC, sans DRM…

A quand une initiative comparable de la part un service publique Français?? Permettre un libre accès pour tous au domaine public n’est ce pas là une mission de service publique? Plutôt que de livrer un bien commun à la sphère marchande ?