La campagne du net

Il vous reste 4 jours pour voir ou revoir la campagne du net. [1]

Excellente analyse que je rejoins Ă  100%. Et le documentaire ne s’arrĂȘte pas lĂ , sur le blog du documentaire il y a d’autres contenus, un peu Ă  la maniĂšre des bonus d’un DVD. Le documentaire est truffĂ© de vidĂ©o du net. J’avais loupĂ© cette vidĂ©o d’un militant Bayrou, trĂšs trĂšs bon, mĂȘme si le refrain: “mon bulletin dans ton urne” peut laisser songeur.

Conclusion de ma douce aprĂšs visionnage: “les Ă©lecteurs de Sarkozy ne sont pas trĂšs net” 😉

Notes

[1] Dommage que le systĂšme de diffusion d’arte soit windows only

Les symboles glissent sur cet homme comme sur une poĂȘle en TĂ©flon

Cette phrase est extraite de l’excellent billet de Christian FaurĂ© intitulĂ© la rĂ©alitĂ© du dĂ©bat politique en France (et dans le monde occidental). Il y exprime un sentiment que je rejoins totalement, la politique fait de plus en plus appel aux techniques du marketing. L’homme politique est un produit comme un autre, on le package en fonction de la demande du marchĂ© (les Ă©lecteurs). Le rĂ©sultat est celui que l’on connait. Une campagne remplie de slogans accrocheurs mais vide de sens:

Mais au delĂ  du slogan, au plan des idĂ©es, des symboles c’est trĂšs creux.

Ensemble (ou presque) tout devient possible (ou presque)

– Nicolas Sarkozy: Mais non, ce n’est pas possible, Madame. La fonction publique hospitaliĂšre est payĂ©e par un autre budget que le budget de l’Etat.

– SĂ©golĂšne Royal: Si vous ne pouvez pas faire, pourquoi voulez-vous accĂ©der aux responsabilitĂ©s? Et bien moi, je le pourrai.

C’est quoi dĂ©jĂ  le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy? Faudrait savoir, ce n’est pas possible, ou “ensemble tout devient possible” ??

Si on ajoute Ă  celĂ  la remontrance Ă  propos des enfants handicapĂ©s qu’a passĂ©e la maitresse Royal au petit Nicolas c’est une victoire aux poings pour SĂ©golĂšne.

Pour les indécis

L’Ă©lection prĂ©sidentielle est le moment de rĂ©pondre Ă  une question: Quel est le sujet le plus important pour le bon fonctionnement de la nation? Chaque sujet, chaque thĂšme sont incarnĂ©s par un candidat. Le candidat qui remporte l’Ă©lection est celui dont le thĂšme est au coeur de l’actualitĂ© au moment des Ă©lections. Attention je n’ai pas dis qu’ils Ă©taient les plus pertinent sur le thĂšme, mais dans notre imaginaire collectif ils sont rattachĂ©s Ă  un thĂšme. Et pour les indĂ©cis c’est ce qui fait pencher la balance d’un cĂŽtĂ© ou de l’autre. Ce sont bien sĂ»r les indĂ©cis qui dĂ©cident du rĂ©sultat final.

Si la question est l’immigration c’est Le pen qui gagne.

Si la question est la sĂ©curitĂ© c’est Sarkozy qui gagne malgrĂšs son bilan catastrophique sur la question. Regardez les journaux de 20H et vous saurez pour qui votent les grand mĂ©dia.

Si la question est l’emploi et le logement c’est Royal qui gagne.

Si la question est la gouvernance de l’Ă©tat c’est Bayrou qui gagne.

Quelques trĂšs bon billets Ă  lire ou Ă©couter avant dimanche prochain:

Bayrou au nom du Tiers État

Choisir, enfin (Jacques Attali)

2007: Discours recyclés

Philippe Candeloro, le discoursMan 😉

Rocard 2.0

Je me plaignais il y a un mois du manque d’imaginaire de nos hommes politique, complĂ©tement Ă  cĂŽtĂ© de la plaque question impact des bouleversements technologiques sur nos sociĂ©tĂ©s.

Voilà que Michel Rocard et les personnes qui ont participé à la rédaction de Republique 2.0: Vers une société de la connaissance ouverte me font mentir.

J’ai bu ce rapport comme du petit lait, quel bonheur, j’y ais retrouvĂ© toutes mes convictions, toutes mes rĂ©fĂ©rences, toute mes attentes! Le rapport a Ă©tĂ© remis Ă  SĂ©golĂšne Royal, mais va-t-elle, l’a-t-elle dĂ©jĂ  lu? En tout cas je vous encourage donc Ă  le lire. Ca rapport trĂšs “2.0” est marquĂ© d’un logo beta, les internautes s’en sont donc emparĂ©s et il existe dĂ©jĂ  un wiki pour le commenter et le mettre Ă  jour!

Petite sĂ©lection des morceaux qui m’ont le plus convaincus.

il convient d’inscrire le respect du principe de neutralitĂ© de l’internet dans les cadres de rĂ©gulation français et europĂ©ens en matiĂšre de tĂ©lĂ©communications afin de sĂ©parer les offres d’infrastructures des offres de services.

En référence au débat américain sur la neutralité du net.

LE NUMERIQUE, UNE CHANCE POUR LA CULTURE

Le Conseil d’analyse Ă©conomique avait clairement, dĂ©s 2003, posĂ© les termes du dĂ©bat. Deux voies peuvent ĂȘtre empruntĂ©es. La premiĂšre, dĂ©fensive et coĂ»teuse en termes de bien-ĂȘtre social, cherche Ă  maintenir le plus longtemps possible le fonctionnement classique des marchĂ©s, retardant ainsi la marche de la rĂ©volution numĂ©rique. L’autre voie, au contraire novatrice, consiste Ă  “ inventer ” un modĂšle permettant le fonctionnement efficace d’une Ă©conomie de l’information. Dans tous les cas, il nous semble essentiel de ne jamais perdre de vue la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger une juste rĂ©munĂ©ration des artistes.

On parle bien sûr de la DADVSI.

Admettre que « les citoyens ne sont pas des consommateurs ni des utilisateurs des services publics mais des participants. »17 ConsidĂ©rer les citoyens et les entreprises comme des partenaires du service public, les placer Ă  Ă©galitĂ© avec l’administration ; favoriser leur autonomie en les associant Ă  la conception et Ă  la rĂ©alisation des services publics ; faire que l’expĂ©rience de chacun soit mise au service de tous et faire ainsi Ă©voluer l’administration au rythme de l’intelligence collective de la Nation.

Services publics le 2.0 😉

Mettre en place un service public de l’identitĂ© numĂ©rique.

L’identitĂ© numĂ©rique, une des composantes essentielle du web et des sociĂ©tĂ©es de demain.

la mutualisation des rĂ©alisations logicielles selon le modĂšle du logiciel libre doit ĂȘtre Ă©tendue. Ce modĂšle permet de crĂ©er des communautĂ©s qui investissent en commun sur le dĂ©veloppement et sur la maintenance de souches logicielles utiles Ă  plusieurs. Il est temps d’affirmer une volontĂ© politique en faveur du modĂšle du libre.

Oui Oui Ouuuiiiiiiiiii

CrĂ©er un programme interministĂ©riel LOLF pour les systĂšmes d’information

En effet, faute d’un programme interministĂ©riel portant sur les systĂšmes d’information, ces derniers se dĂ©veloppent sans cohĂ©rence, renforçant les « silos » mĂȘmes qu’il s’agit de combattre. Pour le dĂ©cideur de terrain, dĂ©penser un seul euro de son budget pour d’autres, c’est nuire Ă  ses propres objectifs. Il faut sortir de cette logique pour faire en sorte qu’un euro dĂ©pensĂ© par une entitĂ© publique soit un euro utile pour toute la sphĂšre publique

TrĂšs trĂšs pertinent.

Le dĂ©bat sur la valorisation de ce patrimoine est rĂ©current. Faut-il privilĂ©gier une rentabilisation monĂ©taire, par la vente de ces informations (comme nous y invite le rapport rĂ©cent sur l’économie de l’immatĂ©riel) ou valoriser ces gisements de donnĂ©es en permettant Ă  tous (particuliers, associations, entreprises) d’en tirer parti, et de les exploiter, commercialement ou non ?

L’expĂ©rience rĂ©cente et l’observation de ce qui se passe Ă  l’étranger plaident pour une approche “ouverte” des donnĂ©es publiques, qui laisse l’innovation s’exprimer Ă  partir de ces donnĂ©es mises en accĂšs libre.

Le temps est orageux du cĂŽtĂ© de mĂ©tĂ©o france, l’ing, l’insee et d’autres…

Elles Ă©tendent presque Ă  l’infini l’accĂšs aux ressources de la connaissance et modifient les compĂ©tences nĂ©cessaires : le “par coeur” est moins utile que la capacitĂ© Ă  chercher et exploiter l’information nĂ©cessaire pour rĂ©soudre un problĂšme, ou encore la capacitĂ© de crĂ©er, de s’exprimer…

Le savoir faire du savoir apprendre est plus important que le savoir.

Renforcer notamment le droit de la consommation pour éviter les ventes liées abusives (logiciels et ordinateurs, contenus numériques et appareils de lecture
).

OOOUUUIIIIII !!!!

Le dĂ©ploiement d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’infrastructures fondĂ©es sur la fibre optique sera l’un des

grands chantiers technologiques des prochaines années.

Michel Rocard lit Jean Michel Billaut 😉

La sociĂ©tĂ© de la connaissance ne tiendra ses promesses de simplification, de participation, d’échange et d’innovation que si elle s’appuie sur des infrastructures : disponibles sur tous les territoires ; accessibles Ă  tous ; ouvertes ; symĂ©triques

L’internet doit donc, d’abord, ĂȘtre le moyen par lequel s’organise la transparence de l’action publique.

Ok c’est sans doute une utopie, mais c’est la bonne direction.

Chacun des acteurs qui a agi au niveau europĂ©en a fait l’apprentissage difficile du besoin de savoir formuler diffĂ©remment ses idĂ©es pour les rendre accessibles Ă  une autre culture politique, Ă  d’autres vocabulaires, du besoin de savoir reconnaĂźtre dans des idĂ©es apparemment Ă©trangĂšres un fond commun qui peut donner lieu Ă  des politiques communes. Cet apprentissage qui n’a Ă©tĂ© fait que par une minoritĂ© doit Ă  des degrĂ©s divers ĂȘtre rendu possible pour tous. Les outils numĂ©riques ont un rĂŽle essentiel pour le rendre possible,

L’interculturel, la plus grande richesse de l’Europe. (Salaud de Français)

Augmenter le budget de la CNIL et lui permettre de faire face Ă  ses nouvelles missions.

Indispensable

Un amalgame est fait par certaines parties entre les exigences de la sĂ©curitĂ© des infrastructures essentielles et des atteintes non-commerciales Ă  des droits souvent incertains dans leur portĂ©e. Il a conduit Ă  la proposition de dispositions transfĂ©rant aux reprĂ©sentants d’ayant-droits des rĂŽles d’action policiĂšre ou judiciaire et permettrait leur accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  des donnĂ©es personnelles.

Suivez mon regard.

RĂ©Ă©quilibrer la propriĂ©tĂ© intellectuelle et les droits d’auteur

RĂ©Ă©quilibrer la directive 2001/29/CE (Directive sur l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteurs et des droits voisins dans la sociĂ©tĂ© de l’information).

En s’attaquant au problĂšme Ă  sa source, j’irais mĂȘme plus loin, en rĂ©visant le traitĂ© de l’OMPI Ă  l’origine de cette directive et de la loi DADVSI.

Diverses crises (brevetabilitĂ© des logiciels, protection juridique des mesures techniques contre le contournement dans diffĂ©rents domaines) ont fait prendre conscience que les institutions en charge de ces dossiers avaient pour partie oubliĂ© leur mission en tant que composantes d’une gouvernance internationale et tendaient Ă  ne servir que des groupes d’intĂ©rĂȘts issus de quelques pays dĂ©veloppĂ©s dans le cadre d’une vision Ă©troite de leur mission.

On y vient il s’agit entre autre de l’OMPI.

l’interopĂ©rabilitĂ© s’oppose frontalement aux brevets logiciels et Ă  la sanctuarisation abusive des mesures techniques de protection ; elle doit leur ĂȘtre supĂ©rieure en Droit, car elle constitue, Ă  l’ùre des Ă©changes numĂ©riques, l’équivalent de ce que la libertĂ© de parole et d’association ont Ă©tĂ© Ă  la RĂ©volution : un prĂ©-requis absolu Ă  la constitution d’une sociĂ©tĂ© moderne et ouverte.

Rien Ă  ajouter.

Aucune excuse

Rocard m’Ă©pate, il a Ă©tĂ© fantastique sur les brevets logiciels, je viens de finir son rapport Republique 2.0 qui me reconcilie avec les hommes politiques. Et je suis Ă  100% d’accord avec son papier d’aujourd’hui dans le monde:

Si Nicolas Sarkozy est Ă©lu dans quelques semaines, nous n’aurons aucune excuse. L’UMP gagnera les Ă©lections lĂ©gislatives qui suivront; et pendant cinq ans, la France va souffrir.

Tous les Français ne souffriront pas de la mĂȘme façon : les plus riches vivront encore mieux. Les classes moyennes et les petits salariĂ©s vivront plus mal. Les exclus seront plus seuls que jamais.

Nous pouvons Ă©viter ce gĂąchis social dont la majoritĂ© des Français ne veut pas. Comment? Simplement, en unissant nos forces avec ceux qui sont les plus proches de nous. Ceux qui pensent comme nous que le marchĂ© doit ĂȘtre rĂ©gulĂ©, que l’Etat doit dĂ©fendre la solidaritĂ©, que l’Ă©galitĂ© des chances doit ĂȘtre assurĂ©e pour tous et entre toutes les gĂ©nĂ©rations.

Socialiste et europĂ©en depuis toujours, j’affirme que sur les urgences d’aujourd’hui rien d’essentiel ne sĂ©pare plus en France les sociaux-dĂ©mocrates et les dĂ©mocrates-sociaux, c’est-Ă -dire les socialistes et les centristes. Sur l’emploi, sur le logement, sur la dette, sur l’Ă©ducation, sur l’Europe, nos prioritĂ©s sont largement les leurs. Sur la sociĂ©tĂ©, sur la dĂ©mocratie, sur les femmes, sur l’intĂ©gration, sur la nation, nous partageons les mĂȘmes valeurs. IsolĂ©s, ni eux ni nous, n’avons aucune chance de battre la coalition de Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen. Mais rassemblĂ©s avec les Verts, la gauche sociale-dĂ©mocrate et le centre dĂ©mocrate-social constituent une majoritĂ© dans le pays. Et dans deux semaines elle peut devenir la majoritĂ© rĂ©elle. C’est la chance de la France.

Il ne faut pas attendre l’aprĂšs-second-tour pour crĂ©er la dynamique de l’alliance. Dans quelques jours, les Français dĂ©cideront qui, de François Bayrou ou de SĂ©golĂšne Royal, sera le mieux Ă  mĂȘme de battre Nicolas Sarkozy. Et ils le feront d’autant mieux qu’ils sauront que, dans tous les cas, une alliance sincĂšre et constructive dĂ©fendra au second tour puis aux lĂ©gislatives un projet commun d’espoir pour la France.

J’appelle donc François Bayrou et SĂ©golĂšne Royal, avant le premier tour, Ă  s’exprimer devant les Français pour s’engager dans la voie de cette alliance. Qu’ils fassent confiance aux Français pour que les Français leur fassent confiance.

Je ne me prononce qu’au nom d’une seule ambition : l’amour de mon pays. L’envie que la France retrouve confiance en elle; que nos jeunes portent l’espoir d’une vie meilleure; que notre Etat se modernise dans le respect de chacun; et que triomphent nos idĂ©aux dĂ©mocratiques dans un monde en mouvement.

Pour la premiĂšre fois depuis longtemps, j’atteste que ce chemin nous est ouvert. Nous pouvons dĂ©placer les lignes politiques pour qu’elles soient fidĂšles Ă  nos convictions. Nous pouvons faire repartir la France sur les rails du progrĂšs Ă©conomique, de la justice sociale, d’une dĂ©mocratie impartiale et apaisĂ©e. Offrons ce choix aux Français et je suis sĂ»r qu’ils l’approuveront.

Si nous ne saisissons pas cette chance, oui nous n’aurons aucune excuse


Michel Rocard, premier ministre de 1988 à 1991, député européen

Google maps: Mes cartes

Il y a presque deux ans je vous proposais un petit fichier kmz pour suivre en photo et en 3D notre voyage au pĂ©rou. A l’Ă©poque j’avais utilisĂ© un gps, ma connaissance d’html, de ftp… Bref plein trucs techniques qui bien que trĂšs simple rendent l’opĂ©ration totalement inacessible Ă  90% des internautes.

Et bien en 2 ans ils en ont fait du chemin chez Google. Je viens de rĂ©aliser la mĂȘme chose pour notre rĂ©cent voyage Ă  la rĂ©union. Cette fois je me suis servi de picasa et de la toute nouvelle fonction “mes cartes” de google map.

C’est extrement simple, inutile de comprendre html/ftp et compagnie. En plus du kmz pour google earth j’ai la mĂȘme chose dans google map. Ca faisait longtemps que google ne m’avait pas Ă©patĂ©, voilĂ  c’est encore fait. Ma carte de notre voyage Ă  la rĂ©union sur google maps, le fichier kmz qui permet d’obtenir la mĂȘme chose dans google earth.

Le candidat idéal

Vous vous souvenez de sarkolÚne et bien il semble que ça a inspiré canal+ et les guignols.

Nicolas Lavillier est le monstre que j’ai rĂ©ussi Ă  crĂ©er. Enorme !!! ça se passe ici votezPlus

NIcolasLaviller

En un peu moins délirant Les affinités électives vous donnera le candidat dont vous etes le plus proche culturellement.

En plus sérieux il y a le compatron du politique café.

Et pour finir je vous recommande le politest qui s’est avĂ©rĂ© pertinent pour toutes les personnes qui l’ont testĂ© autour de moi.